Michel Marcheau (32 km) et Charley Couton (13 km) se sont imposés, ce dimanche à Blois, lors du Trail du postier. On n’en attendait pas moins d’eux.
Dernière compétition comptant pour le challenge départemental des courses hors stade, le Trail du postier, organisé par l’ASPTT Blois, ce dimanche aux Grouëts, a bénéficié de conditions idéales malgré une légère pluie tombée dans la nuit et qui a causé quelques chutes.
La matinée a commencé par un moment d’émotion, puisque les 710 engagés ont rendu hommage à Alexia Daval, cette joggeuse retrouvée morte lundi dernier. Et c’est ensuite seulement que se sont élancés les concurrents.
Sur le 32 km, Michel Marcheau (Génération trail Blois) était le grand favori et il a quasiment fait cavalier seul du début jusqu’à la fin, devançant son camarade de club, Camille Reaute, de près de cinq minutes. Quant à Lucas Papi, il a justifié sa réputation de « sacré client », pour reprendre l’expression utilisée par Jean-Michel Brun, un des organisateurs de ce trail.
“ Un parcours toujours aussi plaisant ”
Sur le 13 km, Charley Couton (AS Marolles), a du faire face à une certaine opposition, celle de Richard Ferrand (AC Romorantin), mais uniquement jusqu’à la mi-course. « L’écart s’est fait dans le single-track, là où le sentier se rétrécissait vers le 6e km. Après, je n’ai eu qu’à gérer sur un parcours toujours aussi plaisant, surtout à cette saison. Le fait qu’il n’y ait pas eu de longues lignes droites m’a facilité le travail. »
Quant à Richard Ferrand, il a vu revenir Florent Mautrau (US Vendôme athlétisme) peu après le 8e km. Ne pouvant accrocher la foulée du Vendômois, il termine toutefois à une honorable 3e place qui justifie pleinement sa place de leader au challenge départemental.
Sur les quatre dernières courses départementales qui se dérouleront jusqu’à la fin de l’année, le cross Bian-Rosa samedi prochain, Montrichard le 18 novembre et le cross de Vineuil le 25, enfin la Salamandre givrée (Romorantin) le 15 décembre, Charley Couton ne sera présent qu’à Vineuil : « Je m’oriente désormais vers le cross et sans doute, l’an prochain, vers le triathlon. C’est pourquoi, depuis quelque temps, avec mon coach, nous avons plutôt axé les entraînements dans ce but. Mes cinq ou sept séquences hebdomadaires de course, qui ne dépassent généralement pas cinq ou sept kilomètres, me permettent de travailler le rythme et la vitesse. J’alterne désormais avec quelques sorties vélo et des séances de natation. Mes distances de prédilection en trail se situent entre 7 et 25 km. Je n’aime pas trop les longues distances. Dans ce sens, le challenge départemental ne me convient pas trop car il faut bien une dizaine de jours pour se remettre d’un 32 km comme aujourd’hui ». Vivement l’an prochain.
Source NR du 06/11/2017
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