Uni autour de l’ASPTT Blois, le groupement de plusieurs clubs soufflait samedi ses vingt premières bougies. L’occasion de dresser un bilan.
Belle effervescence samedi après-midi sur le complexe des Grouets où on fêtait les 20 ans du GECTVL, le groupement d’employeurs des clubs de tennis du Val de Loire. Une bonne occasion de faire le point sur son fonctionnement.
Créé en avril 2002, mais plutôt opérationnel au 1er octobre de la même année, le GECTVL regroupe dans un premier temps deux clubs, l’ASPTT Blois et le CA Montrichard. Deux ans plus tard, celui de la vallée du Cher quitte la structure et est remplacé par le TC Bracieux puis le TC Saint-Sulpice, devenu le TC de la Cisse en 2015 après avoir fusionné avec Saint-Bohaire.
En 2022, après le retrait de Bracieux et le passage éclair de Contres, ils sont désormais trois en lice : l’ASPTT Blois, le TC Cisse et le TC Chouzy pour un total de 230 licenciés.
Fondateur et président de l’entité (de 2002 à 2016), Guy Barbot, membre de l’ASPTT Blois (73 ans, retraité), rappelle les conditions de la création. « On cherchait un moniteur, mais on n’avait pas les moyens de l’employer à plein temps. Philippe Debré, le conseiller en développement de l’époque au sein du comité départemental m’a conseillé la mutualisation. Il venait d’en mettre une en place dans le nord du Loir-et-Cher. »
Mickaël Bruneau aura été le premier moniteur à dispenser ses cours (de 2002 à 2016), puis après une période de dix-huit mois avec Arthur Angles, c’est Christian Bemba qui officie depuis 2018. « C’est un travail en CDI qui comprend 30 heures de terrain et 5 heures de travail préparatoire, explique l’actuel président du GECTVL, Jean-Baptiste Lemarié, 50 ans, directeur commercial et financier dans un groupe immobilier. Pour assurer le salaire, chaque club verse une somme proportionnelle à la quantité de cours qu’il reçoit et on bénéficie d’une aide de CAP’Asso non négligeable puisqu’elle correspond à 10 %…»
Le GECTVL n’assure pas que l’entraînement des licenciés. Il propose sur une saison plusieurs manifestations. Ainsi, chaque année, une cinquantaine d’enfants ont la possibilité d’aller passer un mercredi à Roland-Garros, des stages sont également organisés pendant les vacances scolaires.
Enfin la structure propose des animations dans plusieurs écoles primaires de Blois. « On attend des clubs qu’ils soient des forces de proposition pour des projets que l’on valide ensemble », souligne Jean-Baptiste Lemarié.
Quant au vingtième anniversaire, célébré samedi, il s’est articulé autour d’un tournoi amical en un set, un match exhibition avec Vincent Meyer et Alban Lahoreau (classés 0), des animations pour les enfants et une réception amicale qui a rassemblé une bonne cinquantaine de personnes.
Source NR du 18/09/2022
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